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* D'un vestige à l'autre par Georges Aillaud, Président du Comité du Vieux-Marseille
Triste cinquantenaire
ou les maires se suivent et se… ressemblent
Au moins au niveau des propos en rapport au patrimoine marseillais !
Ø 1967 : il y a quelques jours (La Provence 16 juin 2017) un journaliste rappelait opportunément dans un article intitulé « Quand le jardin des vestiges a failli devenir un parking », que Gaston Defferre, maire de Marseille, ministre… etc. etc. etc. disait en 1967 :
« Ce n’est pas pour quatre petits cons d’archéologues que je vais renoncer à un chantier qui va transformer ma ville ».
Merci à Nicolas Jacquet
Ø Cinquante ans plus tard, le maire en exercice, Jean-Claude Gaudin, vice-président du Sénat, président de, etc. etc. etc. a parlé du « tibia de César » pour évoquer le blocage de projets de constructions (on pense très fortement à l’avenir de la carrière du Vème siècle découverte sur le terrain des Ignorantins, avenue de la Corderie).
Ces deux événements à cinquante ans d’intervalle amènent une réflexion, une mise au point et une conclusion :
a la réflexion, c’est qu’un certain nombre d’élus à force de fréquenter les allées et les contre-allées du pouvoir, en arrivent à se croire tout permis,
a la mise au point est que César a été incinéré et donc son tibia comme le reste sont partis en fumée (relire « les douze Césars » de Suétone !)
a La conclusion, c’est que lorsque les fouilles archéologiques mettent à jour un site et des éléments exceptionnels, cela devient un trésor national qui doit être sauvé, classé et valorisé, envers et contre tout et tous !
Georges J. Aillaud
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